Je me dépêchais d’entrer dans ma voiture, mettre le contact puis je démarrai en trombe vers le haras. J’avais pris un cours pour cet après-midi, et j’avais très peur d’arriver en retard, chose que je détestais. Je voulais avoir le temps de préparer mon cheval comme il se devait ! Je me garai sur le parking avec précipitation, puis me dirigea vers le club house. J’étais sûre d’avoir Echo, je voulais juste vérifier quelle discipline nous allions faire afin d’équiper le poney en conséquence. Et là, quand je vis le nom inscrit sur la feuille, mon cœur se brisa.

J’eu l’impression que Lost in the Echo s’éloignait de moi, à tout jamais… Drôle de sensation, peut-être un peu extrême, mais je pus y faire face. Nous allions donc aller sur le cross, et j’aurais tellement aimé y aller avec mon poney d’amour… Je voulu fuir en courant du haras mais je pris tout de même la direction de l’écurie, avec une démarche nonchalante. Les larmes montaient en moi, et une goutte coula le long de ma joue. J’avais la gorge serrée, et la boule au ventre. J’étais très stressée de savoir comment était ce Unforget You.

J’entrai dans l’écurie en tentant de sécher mes larmes et parcourrai les boxes un à un. J’arrivai enfin devant la porte d’Unforget, mon cœur se mit à battre plus vite, le stress fut plus intense. J’arrivai à peine à ma décider de regarder par-dessus. Pourtant, quand je me redressai, je vis qu’il n’y avait rien dans le box, à part les copeaux de la litière. Je ne savais pas si cela devait être un soulagement ou me faire stresser encore plus. Je demandai timidement au palefrenier où était le cheval que je cherchais, et sans dire un mot, il me montra un des paddocks à l’extérieur.

Je marchai alors vers l’endroit qui m’avait été indiqué, et parmi tous les chevaux qui broutaient paisiblement, il y en avait un qui m’intrigua fortement. J’en oublia toutes mes émotions et m’avançai doucement vers lui. Je me postai près de la barrière de son paddock et l’observa un moment. Lui aussi m’observait, et il finit par s’approcher doucement. Je lui tendis ma main, qu’il sentit avant de s’y frotter. Cela me mit du baume au cœur, et mon cours d’effaça de ma mémoire. Je caressais ce magnifique poney palomino à la liste si fine.

Il avait l’air si gentil, et visiblement, il était très affectueux. Je fus très surprise, et je sursautai comme une folle quand le palefrenier s’approcha de moi en me disant que c’était bien Unforget You avant de s’éloigner. Cela me ramena dans le présent, et le stress que j’avais éprouvé laissa place à une sensation de bien-être, et je me sentis totalement ridicule d’avoir été si mal alors que le poney qui se trouvait en face de moi me fixait d’un regard si doux. Il m’implorait presque de s’occuper de lui. J’entrai donc le paddock en faisant une bonne séance de caresses.

Je lui mis alors le licol et le ramenai vers une aire de pansage de l’écurie. Je lui donnai une petite friandise puis je pris mon étrille pour commencer le pansage du joli poney. Je continuai avec le bouchon en insistant sur ses membres pour retirer la boue, puis enfin avec la brosse douce. Je curai ses pieds puis démêlai ses beaux crins blonds avec beaucoup de délicatesse. Je pris enfin une lingette pour bébé pour nettoyer ses yeux et ses naseaux. Il se montra très patient et d’une gentillesse absolue, qui me donnait envie de le serrer dans mes bras des heures durant.

Une fois le poney impeccable, je commençai par lui mettre des cloches en caoutchouc, puis des guêtres fermées aux quatre membres. Je lui enfilai un collier de chasse, puis je lui mis un beau tapis bleu marine, avec un amortisseur et enfin ma selle mixte que je sanglai, sans oublier d’accrocher le collier à la sangle. Je mis un mors à olive à mon filet que je plaçai ensuite sur la tête du poney afin de le régler à sa taille. Je passai ensuite les rênes dans les anneaux du collier. Le poney était prêt. Je mis alors mon gilet de cross, puis ma bombe et enfin mes gants. Je pris une cravache puis pris la direction du cross.


Une fois revenue à l’écurie, je rattachai le poney à l’aire de pansage afin de lui retirer tout son équipement. Je pris bien soin de lui faire un bon pansage, curer de nouveau ses pieds et redémêler ses beaux crins blonds. Je pris ensuite la douche en programmant de l’eau tiède afin de passer le jet sur ses tendons, de bas en haut afin d’activer la circulation sanguine dans ses membres. Je sortis une serviette pour finalement essuyer ses membres, puis je continuai les soins du poney. Je mis de l’onguent sur ses sabots, puis je pris un gel massant.

Je l’appliquai sur le dos du poney et fit de petits cercles avec une brosse de massage. Le poney tendit son encolure en faisant des grimaces pour montrer son contentement. Une fois le produit bien pénétré, je sortis mon argile que j’appliquai sur les membres d’Unforget à rebrousse poils afin de bien recouvrir tous les membres. Je mis ensuite une couche de film plastique puis je mis des bandes de repos. Je caressai finalement le poney puis le ramener au box. Je lui donnai des friandises ainsi que son goûter au Mash avant de repartir.

Ma vie s’améliorait de jours en jours. J’étais en chemin pour la Haras de Morphée. Je me garais en vitesse sur le parking et pris la direction du bureau de la directrice. J’avais hâte. Je toquai à la porte, et quand elle me dit d’entrer, j’ouvris délicatement la porte pour pénétrer dans le bureau. Elle me félicita alors pour mon éperon 3, puis elle me présenta le contrat de vente qu’elle avait déjà rempli. Je n’avais plus qu’à signer. Je lus le papier un instant, puis fis ma plus belle signature. Elle me tendit alors le carnet, puis me félicita une nouvelle fois.

Je ressortis alors du bureau toute excitée. J’avais donc officiellement acheté mon deuxième poney : Unforget You. J’empruntai alors un van du haras que j’accrochai à ma voiture puis me dirigeai l’écurie de commerce, où se trouvait le beau palomino. Je me garai près des boxes et je saluai le palefrenier qui était en train de les nettoyer, puis j’entrai dans celui d’Unforget. Je caressai longuement le poney, je lui curai doucement les pieds puis je le sorti. Je lui mis alors des protections de transport et le fis entrer dans le van. Il entra sans se poser de question, alors je l’attachai et refermai la porte.

Je pris alors la voiture afin de ramener le cheval au Haras. Je me garai sur le parking, puis j’ouvris la porte, détachai le poney et le fis descendre. Je le caressai et le récompensai de sa patience lors du trajet et retirai ses protections de transports que je rangeai dans ma voiture. Un palefrenier me proposa de ranger le va, ce que j’acceptai et nous nous dirigeâmes vers la clinique vétérinaire pour la visite d’achat. Le poney marchait doucement à côté de moi, en essayant de fouiller dans mes poches pour réclamer quelques friandises.

Je ne pus lui refuser, et une fois arrivé, un vétérinaire nous accueillit directement. Il lui fit alors une batterie de tests, le faire trotter sur des sols différents, écouta son cœur et sa respiration, observa ses muqueuses et ses dents, puis l’amena dans sa salle de radio pour vérifier l’état de ses membres et de ses pieds, et tout un tas d’autres tests auxquelles je ne pus assister. Il revint quelques minutes plus tard avec une excellente nouvelle : le poney était en parfaite santé. Il me donna donc son feu vert pour le travailler normalement, ainsi que pour les concours.

Je le remerciai grandement, puis nous nous dirigeâmes avec le poney chez le maréchal afin de vérifier l’état de ses pieds, et lui refaire une ferrure toute neuve. Il me dit également que le poney était en très bonne santé. Très heureuse de ces nouvelles, je ramenai finalement le poney dans l’écurie de propriétaire. Je l’attachai à une aire de pansage. Le poney ressemblait à un ours avec ses poils d’hiver, et j’eu de mal à le nettoyer avec mon étrille. Je pris ensuite mon bouchon avec lequel je fis son corps, ainsi que sa tête et ses membres.

Je pris ensuite ma brosse douce pour finir son pansage, puis je démêlai ses jolis crins blonds. J’allai ensuite chercher ma tondeuse que j’approchai doucement du poney. Je l’allumai ensuite et commença à tondre le poney, qui visiblement était habitué. Je pris un petit moment pour faire tout son corps, en n’oubliant pas de laisser un pad sur son garrot et son dos, puis un petit cœur sur sa croupe, qui avait une toute autre signification qu’un basique cœur. Une fois fini, je passai un coup de bouchon pour retirer les poils tondus.

Je mis ensuite une polaire sur le poney que j’ajustai à sa taille, puis une couverture imperméable. Je lui fis tout un tas de caresses et de grattouilles, puis je l’amenai dans un des paddocks libres. Je le lâchai et au lieu de partir comme un fou, il restait près de moi et me réclama encore des câlins et des friandises. Évidemment, je lui donnai ce qu’il voulait, et nous restèrent ainsi un long moment à se faire des petites affections. Je m’étais attaché à lui à une vitesse impressionnante, et j’étais heureuse qu’il soit en pleine forme. J’avais une tonne de projet avec lui.

Un stage de saut était organisé aujourd’hui par un intervenant extérieur, qui s’avérait être un excellent cavalier dans cette discipline. Je m’y étais bien sûr inscrite avec mon beau Unforget en vu de préparer les prochains concours organisés au haras. Je m’étais dépêchée de manger pour arriver à l’heure, en ce début d’après-midi. Par chance, il ne pleuvait pas et nous pourrions donc aller dans la grande carrière sans être noyés. Je me garai sur le parking puis pris la direction des écuries de propriétaires, et plus précisément dans la sellerie.

Je préparai minutieusement toutes les affaires dont j’avais besoin que j’apportai sur une aire de pansage libre. Je pris mon licol en cuir recouvert de mouton, puis approchai du box du magnifique poney blond. J’ouvris la porte puis pénétrai à l’intérieur pour faire une bonne séance de câlins à Unforget, sans oublier les friandises ! Je lui mis finalement le licol et l’emmenai pour un bon pansage. Je retirai la couverture d’écurie, puis j’ouvris sa polaire pour commencer à le brosser. Je ne pris pas l’étrille car il était suffisamment propre, je passai directement au bouchon.

Je retirai progressivement la polaire tout en le brossant pour ne pas qu’il attrape froid, puis je fis la même chose avec la brosse douce avant de lui remettre sa couverture. Je repris alors mon bouchon pour lui faire sa tête et ses membres, puis je curai ses pieds et démêlai ses beaux crins. Je le félicitai de sa patience avec quelques caresses et friandises, qu’il savoura avec grand plaisir. Je lui mis ensuite des guêtres, protèges-boulets puis les cloches aux antérieurs, et je repliai sa polaire afin de laisser son dos apparaitre sans découvrir ses reins.

Je lui mis alors un beau tapis bleu marine, ainsi qu’un amortisseur puis ma selle mixte que je sanglai délicatement. Je retirai finalement la polaire pour lui mettre un couvre-rein à double épaisseur : une imperméable au-dessus, et polaire en-dessous. Je le caressai encore une fois, puis j’accrochai un mors à olive sur son beau filet, ainsi qu’un frontal avec des strass, puis je l’enfilai autour de la tête du poney en le réglant parfaitement à sa taille, en veillant bien à sortir son toupet, et à ne coincer aucun crin sous sa têtière. Je mis finalement ma bombe et mes gants, pris une cravache au cas où et nous partîmes en carrière.


Une fois rentrés aux écuries, je ramenai le poney sur l’aire de pansage. Je retirai son filet, le dessellai et ôtai ses protections. Je lui fis un bon pansage pour finalement lui remettre sa couverture polaire, et je curai ses pieds et démêlai à nouveau ses crins. Je lui mis ensuite de l’argile sur ses quatre membres afin qu’il récupère correctement de cette grosse séance, puis l’enveloppai avec du film plastique. Je lui mis finalement des flanelles et des bandes de repos. Je lui fis de caresses et je lui remis sa couverture d’écurie afin de le ramener au box.

J’allai alors ranger toutes mes affaires dans sa sellerie, et j’en profitai pour faire un bon petit Mash au poney qui l’avait amplement mérité ! Je fis chauffer de l’eau puis je le versai dans quelques poignées de Mash. Une fois les graines gonflées, j’ajoutai de la compote ainsi que quelques morceaux de fruits, puis je remuai le tout et allai le verser dans la mangeoire du beau poney. Pendant qu’il savourait son goûter, j’en profitai pour retirer les crottins de son box et je lavai son abreuvoir automatique. Je fis des dernières caresses à mon magnifique poney, puis je repartis vers la sellerie pour ranger les dernières affaires.

Il était très tôt quand mon réveille sonna. Je n’avais pas l’habitude qu’il sonne à cette heure, encore moins un dimanche. Pourtant, c’était une excellente chose, et j’avais très hâte, même si je ressentais le stress monter peu à peu. Je me préparai en vitesse, sans oublier le pantalon blanc, puis je me dirigeai vers le haras. Il y avait des voitures et des camions partout, c’était assez inhabituel. Je cherchai une place pour me garer, et du aller dans une des pâtures qui faisait office de parking pour la journée. Je descendis et me dirigeai vers la carrière, là où il y avait le plus d’animation.

C’était le grand jour, celui de notre premier concours. Suite à notre stage, quelques jours auparavant, la monitrice et moi m’avions engagé sur une épreuve Amateur. Je la retrouvai alors près de la carrière. Il y avait d’autres cavaliers avec elle, et quand nous fûmes tous arrivés, nous commençâmes la reconnaissance du parcours. Il était assez gros, et technique. Nous fîmes le tour du parcours une première fois accompagné de la monitrice qui nous donnait pleins de conseils, puis une fois seul afin de bien le mémoriser.

Je me dirigeai finalement vers l’écurie de propriétaire, là où m’attendait mon beau Unforget. Je pris d’abord la direction de la sellerie pour prendre toutes mes affaires, puis je les ramenai devant le box du poney dans lequel je pénétrai pour lui faire quelques caresses et grattouilles et évidemment, lui donner des friandises, puis lui mettre un licol. Je nettoyai alors ses membres et sa tête avec mon bouchon, puis lui retirer sa couverture d’écurie ainsi que replier sa polaire pour commencer son corps qui était encore tout chaud.

Vu sa tête, il devait lui aussi de demander pourquoi je venais l’embêter aussi tôt. Pour me faire pardonner, je lui dis alors pleins de caresses et de grattouilles, de papouilles et autres petites affection, sans oublier les friandises que j’avais dans ma poche et qu’il avait très bien remarqué. Je ne pus lui refuser, et il les apprécia grandement. Je repris alors mon pansage avec mon bouchon et ma brosse douce, puis je lui curai ses pieds et démêlai ses crins. Il devait être vraiment impeccable aujourd’hui, il devait montrer qu’il était le plus beau !

Je lui fis alors des tresses sur sa crinière, ainsi qu’une petite tresse simple à la queue. Je mis alors des guêtres, des protèges-boulets ainsi que des cloches au poney, puis je le sellai. Je lui mis un tapis blanc bordé de petites ficelles bleues marines, puis un amortisseur et enfin ma selle mixte que je sanglai doucement avant de lui mettre son couvre-rein. Je pris ensuite un bonnet bleu marine puis le filet que je réglai correctement « Te voilà prêt poney ! » Je mis mes gants, ma bombe et partis en direction de la carrière.


Nous rentrâmes à l’écurie après toutes ses émotions. J’étais exténuée, et le poney avait l’air assez fatigué lui aussi. Je le ramenai alors dans son box afin de lui retirer tout son équipement, puis je lui donnai pleins de friandises, caresses, et autres petites affections. Je lui mis alors un gel massant sur son dos afin de lui faire un bon massage, puis je lui mis de l’argile sur les membres. Je recouvris le tout avec du film plastique, des flanelles et des bandes de repos. Je retirai les tresses de ses crins afin de les démêlai puis curai à nouveau ses pieds.

Je lui mis alors sa couverture polaire, ainsi qu’une imperméable puis je l’amenai ensuite dans un paddock libre afin qu’il profite sereinement de sa journée. Une fois à l’intérieur, je retirai son licol. Il attendit près de moi que je lui fasse des caresses, alors je ne pus m’empêcher de le prendre dans mes bras. « Merci pour tout mon poney » lui dis-je à l’oreille. Puis nous restâmes ainsi un long moment, à profiter de ce moment de douceur pour lui faire pleins de douces caresses sur son chanfrein. Je repartis finalement pour lui préparer son mash que je lui amenai dans un seau avant de m’éloigner à contrecœur.

Je ne m’étais pas encore tout à fait remise de mes émotions de la veille. Gagner notre premier concours, c’était incroyable, et j’avais encore du mal à y croire ! J’avais pris la direction du haras pour rendre visite à mon champion, afin de lui faire quelques soins. Je pus alors me garer sur le parking qui avait bien désempli par rapport à la veille, puis je pris la direction du box d’Unforget. Il attendait bien sagement, la tête à l’extérieur. Je lui fis quelques caresses, lui donnai de petits morceaux de carottes, puis j’entrai dans le box. Je lui fis un énorme câlin, puis je lui mis un licol et l’amenai à l’aire de pansage.

Je retirai alors ses bandes de repos, ainsi que les flanelles et le film plastique. Je pris alors le jet de la douche et le réglai sur de l’eau tiède, puis je m’appliquai à lui retirer toute l’argile de ses membres. Une fois chose faite, je fis de légers mouvements de bas en haut pour activer la circulation sanguine de ses membres, et aider à la récupération de ceux-ci. Je fis ça sur tous ses membres, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, puis je pris une serviette pour bien les essuyer. Je curai ensuite ses pieds et y mis de l’onguent pour les protéger.

Je retirai sa couverture d’écurie, puis sa plaire, et commençai à lui faire un bon pansage. Je pris bien mon temps afin de profiter de ce moment de bien-être avec lui. Je fis donc tout son corps ainsi que sa tête avec le bouchon, puis la brosse douce. Je démêlai ensuite ses beaux crins blonds, et mis du baume nourrissant dessus pour les garder beaux et en bonne santé. Je lui remis finalement sa polaire, puis le détachai de l’aire de pansage. Je le fis sortir de l’écurie et nous nous dirigeâmes vers les allées du haras. Je ne comptais pas le travailler, juste le marcher pour éliminer les dernières petites courbatures.

Nous marchâmes ainsi un moment dans tout le haras, allant voir les cavaliers travailler dans le manège et les carrières, puis nous nous arrêtâmes un moment près du terrain de cross. Il y avait là aussi quelques cavaliers qui entrainaient leurs chevaux, et j’en profitai pour laisser Unforget brouter un moment. Je m’assis même dans l’herbe près du poney afin de l’observer lui, ainsi que les autres chevaux. Certes j’avais un peu froid, mais je me sentais bien aux côtés d’Unforget, et je n’avais qu’une envie, de le rendre le plus heureux possible.

Après un long moment, je me relevai et encourageai le poney à continuer notre route. Nous nous dirigeâmes donc vers le rond de longe, puis nous longeâmes l’allée qui amenait à la sortie du haras avant de reprendre la direction des écuries de propriétaires. Je fis entrer le poney, lui mis alors sa couverture imperméable puis l’amenai dans un paddock pour qu’il puisse être tranquille le reste de la journée. Je lui mis des morceaux de carottes et de pommes dans un seau que je lui amenai, puis une bonne dose de foin pour qu’il puisse s’occuper.

Je le caressais encore longuement, lui fis quelques grattouilles, papouilles et autres massages qui appréciait beaucoup, et ceux pendant de longues minutes. Il avait pris une incroyable place dans mon cœur, et je l’aimais chaque jour un peu plus. Je m’éloignai finalement de lui pour le laisser tranquille, puis j’allai ranger mes affaires dans la sellerie. Je pris la plaque que j’avais gagné hier, y inscrit la date au dos, ainsi que notre classement et le nom d’Unforget, de ma plus belle écriture, puis je pris ma visseuse afin de pouvoir l’accrocher à la porte du box du poney.