Dans le manège, je ressanglai Neptune avant de me hisser sur son dos afin de le faire marcher rênes longues. Je le laissai marcher librement avant de revenir progressivement sur mes rênes pour le mettre sur la main et lui faire faire quelques figures de manège en l’incurvant correctement. Je fis la même chose au trot en y incluant également des transitions au pas puis à l’arrêt. Je finis ma détente avec quelques cercles au galop à chaque main. J’avais sous la selle un cheval très énergique, mais qui restait disponible et à l’écoute, c’était un vrai bonheur.

Je le laissai marcher rênes longues quelques instants avant de reprendre mes rênes et de lui faire faire quelques déplacements latéraux, à chaque main, en commençant par des épaules en dedans et quelques cessions à la jambe. Il était très appliqué et concentré alors je fis la même chose au trot, puis je tentai même au galop, ce qu’il eut un peu plus de mal à faire mais toujours en s’appliquant pour me faire plaisir. Je lui fis ensuite faire quelques serpentines au trot en variant le nombres de courbes et ainsi son incurvation, puis j’incluais des transitions au pas, à l’arrêt voir même au galop, afin de constater un peu le niveau du cheval ainsi que son caractère sous la selle. Et toujours avec une grande énergie, il se concentrait sur chacune de mes demandes pour les réaliser au mieux, alors je le félicitai beaucoup et le fis marcher un moment.

Après quelques instants, le gérant m’installa un croisillon pour que je puisse tester Neptune en saut. Je pris le trot et passai l’obstacle à chaque main. Neptune survolait les barres avec facilité, alors nous nous dirigeâmes vers un vertical cette fois, qui ne posa aucune difficulté au gris. Nous sautâmes quelques fois un oxer que le gérant élargissait à chaque passage tout en montant également les barres. L’étalon se prenait au jeu et s’amusait autant que moi à sauter l’obstacle avec beaucoup de franchise et un coup de saut formidable. Je décidai de nous arrêter sur un bon mètre trente pour laisser l’entier marcher librement. Une fois repris son souffle, nous sortîmes du manège et je mis pied à terre juste devant l’écurie avant d’y pénétrer.