J’ouvris les yeux brusquement, tombant presque de mon lit lorsque mon réveil sonna, je tentais de l’éteindre appuyant sur mon téléphone avec beaucoup de volonté, puis me retournant dans mon lit, je me demandais pourquoi j’avais mis cette alarme…

En me levant d’un coup, je me souvins ! Je me préparai alors le plus rapidement possible, la hâte me faisant presque oublié mon petit déjeuné et, en aussi peut de temps qu’il en faut pour le dire, je me retrouvai sur la route en terre se perdant dans les champs, accompagné de ma fidèle chienne qui était toujours partante pour une longue balade.

Lorsque j’arrivais aux écuries du haras, Étoile n’était pas dans son box. Avec un peu de recherche, je la trouvai finalement dans un petit enclos garnit d’herbe accompagnée d’un autre cheval qui lui ressemblait seulement de couleur, élancée, il dépassé la jument d’au moins une tête de cheval et ses poils étaient beaucoup plus court et lisse, aussi, sa crinière était coupé ras ce qui lui donnait un air plus distingué, plus… snob ahah !

Les deux chevaux avaient l’air de plutôt bien s’entendre puisqu’ils broutaient l’un a coté de l’autre.

Lorsque la petite jument remarqua ma présence, elle hennit doucement et vint me voir, je la salue également ainsi que Kala, lorsque deux jeunes filles arrivèrent. L’une avait l’air plus âgée que moi, et aussi très expérimentée. Elle était bien équipé avec tout un tas d’accessoire et une grosse mallette, j’en déduisis que c’était la monitrice. L’autre fille avait l’air plus jeune, on devait sûrement faire la même taille et elle tenait juste un casque dans ses mains, j’avais moi aussi apporté le mien qui était tout neuf.

Je salue les deux cavalières en me présentant :

« Bonjour ! Je m’appelle Holy et j’ai hâte de commencer ! »

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La monitrice, qui se nommait Anna, nous expliqua brièvement qu’elle n’en était pas vraiment une, mais qu’elle était plutôt cavalière confirmée et qu’elle avait était appelé parce que les moniteurs était déjà tous très occupé avec des groupes complets, puisque l’année avait déjà bien commencé.

La jeune fille qui l’accompagnait n’était pas très bavarde, elle dit à peine bonjour et ne se présenta pas, elle alla chercher son cheval noir dans l’enclos sans rien dire puis elle l’emmena à l’endroit bétonné où l’on pouvait s’occuper de nos grosses bêtes sans qu’elles soient couvertes de boue s'il se mettait à pleuvoir.

Je fis de même avec Étoile qui semblait heureuse de me retrouver et contente que je m’occupe d’elle.

Tout comme l’étrange demoiselle et sous l’œil avisé d’Anna, je préparai ma petite jument avec amour, en suivant à la lettre les instructions que l’on m’avait donné une semaine plus tôt avec le cure pied et tout ça.

Mais ce n’était pas évident de tout retenir. Notre jeune monitrice de substitution m’aida donc à finir de faire les pieds à ma monture qui n’aimait toujours pas cela, puis nous partîmes toutes les trois dans le rond de longe.

Ce que je compris être un enclos rond, recouvert de terre moelleuse qui sert communément à longer les chevaux.

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Lorsque nous arrivions dans le cercle de barrière, j’attendis patiemment les instructions, ne sachant pas se que je devais faire, j’observai Anna faire sortir le grand cheval noir puis prendre la longe d’Étoile qu’elle remplaça par une plus longue.

La petite démonstration de la jeune femme m’impressionna surtout lorsqu’elle fit claquer la chambrière, qui, m’expliqua Anna, n’était pas un engin de torture, mais un outil de dressage. Qu’il ne fallait d’ailleurs jamais diriger sur le cheval, mais que sur les côtés et au sol pour lui montrer de façon plus direct ce que l’on attendait de lui.

J’entrepris d’enregistrer toutes les informations pour faire avancer ou s’arrêter la jument, mais lorsque notre monitrice me tendit la longue corde, je n’étais vraiment pas sûre de moi.

Je la pris tout de même timidement et regardai ma petite Étoile pour me donner du courage. Elle dut sentir mon hésitation, car elle vint me voir pour me donner un coup de museau sur l’épaule ce qui me fit rire.

Reprenant de la contenance, je me redressai et d’une voix douce, je lui ordonnais d’avancer :

« Aller Étoile, avance ! »

Et je vis avec étonnement la jument noire se lancer d’un pas lent devant moi. Avec un sourire triomphale, je me décalais légèrement vers ses fesses et elle activa son allure.

Sous les instructions d’Anna, je laissai Étoile aller vers le trot puis, après une dizaine de fouler et en me décalant vers sa tête :

« Doucement Étoile. »

Elle ralentit pour repasser à la marche et enfin s’arrêter. Je m’approchai d’elle pour la féliciter chaleureusement, je n’avais même pas eu besoin d’utiliser la chambrière (sûrement parce que la première fois l’avait suffisamment secoué, mais j’avais envie de croire que c’était parce que la jument m’aimait trop pour être têtue ...).

Je restais à coté d’Étoile du Nord en attendant les instructions d’Anna.

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Sous les directives d’Anna, j’emmenais Étoile du Nord en dehors du cercle, j’attachais sa longe sur une barrière extérieur qui était, semblait-il, prévu à cet effet. De l’herbe verte jonchait le sol ce qui l’occuperai un long moment.

Au même instant, Nina, ma camarade de longe, détacha Capricorne qui hennit, de joie ? En entrant dans l’enclos, je la suivis de près et me positionnai à son côté.

Le grand cheval était peut-être très grand, ce qui était fort impressionnant, il était pourtant très à l’écoute et opérait les consigne avant même qu’elle ne soit donné, la jeune fille semblait très nerveuse et ne parlait pas clairement.

Après quelques tours du cheval, Anna reprit la longe et installa un grand tapis sur son dos, qui était maintenu par une sorte de grande sangle qui arborait des poignées pour se tenir : un surfaix de voltige. Elle me regarda en faisant un signe de la tête, je compris que j’allais y avoir droit en première.

J’avais espérais pouvoir monter sur Étoile du Nord pour ma première fois sur un cheval, mais je ne me dégonflais pas et je m’approchais de Capricorne, je lui flattais l’encolure en lui disant bonjour puis Anna m’aida pour l’escalader, pas facile avec ma petite taille.

Une fois bien installé sur ma monture, je ne pus m’empêcher d’observer le paysage.

« La vue est vraiment chouette d’ici ! »

Anna eu un petit rire.

« Aller, on va marcher un peu. »

Capricorne ne perdit pas de temps et activa sa marche. Je sentais mon corps basculer de droite à gauche au rythme de ses pas et ce fut vraiment une drôle de sensation, mais plutôt agréable, je dois dire, mes deux mains était bien agrippé aux poignées et je savourais ce moment et la vue qu’il m’offrait.

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« C'est très bien Holy ! Par contre redresse toi, on dirait une vieille grand-mère !"

Je me redressai immédiatement sous cette réflexion voulant bien faire et je me trouvais bien plus à l’aise ainsi.

À la fin du tour, je descendis à contre cœur et avec les jambes tremblantes, n’ayant pas remarqué la tension que j’y mettais.

« Wouah, ça fait bizarre de se retrouver de nouveau au sol ahah ! »

Anna se moqua gentiment de moi puis elle fit monter Nina qui sembla peut à l’aise là-haut. La monitrice fit avancer le grand Capricorne (ou plutôt, il décida de marcher de lui-même.) et la jeune fille se détendit un peu.

" Tu veux tenir la longe ?" Me demanda Anna en la tendant.

J’acceptais volontiers laissant notre professeure nous donner des instructions chacune à notre tour. Je mis l’activité « longer un cheval » dans ma liste « activité favorite » avant de féliciter l’étalon noir.

« C’est bien Capricorne, avance. »

Après plusieurs tours de piste, je le fis s’arrêter sous les instructions de ma monitrice qui aida Nina à descendre, elle semblait, comme moi précédemment, un peu déçus que cela soit déjà finis, mais on espérait intérieurement que le cours ne soit pas terminé.

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