J’avais, comme d’habitude, une folle envie de parcourir les allées du Haras. J’arpentai alors les chemins, en contournant chaque paddock afin d’observer quel genre d’équidé s’y trouvait. C’est alors que j’aperçus un poney Fjord, qui essayait de manger les derniers brins de foin disponibles. Je m’approchai tranquillement, et je pus ainsi voir qu’il s’agissait d’une jument, dont le nom était visiblement Corolle, vu ce qui était écrit sur la plaque vissée à la barrière. J’appelai alors la belle par son nom, elle se redressa donc et s’approcha de moi.

Je tendis ma main vers elle, mais au lieu de la sentir, elle donna un petit coup de tête dedans et passa sa tête au-dessus de la barrière. Je me mis donc à la caresser, puis je lui tendis une petite friandise. Evidemment, elle ne la refusa pas, bien au contraire. J’ouvris finalement la porte du paddock, puis j’enfilai le licol sur la tête de Corolle. J’y accrochai la longe, puis je l’attachai. Je sortis mes affaires de pansage, et commençai avec l’étrille. Je m’attelai ensuite avec le bouchon à nettoyer également sa tête et ses membres, puis je passai à la brosse douce.

Je démêlai ensuite sa queue et passai un rapide coup de brosse dans sa crinière en brosse, et je curai finalement ses pieds. Je fouillai quelques instants dans mon sac de pansage et trouvai dans le fond un petit pot de peinture qui servait pour maquiller les visages. J’humidifiai légèrement le pot, puis avec mon doigt je me mis à écrire « Joyeux Noël » sur la croupe de Corolle. J’eus un peu de mal avec les longs poils de la jument, mais le résultat final me plaisait tout de même. Je détachai alors la belle jument, puis je l’invitai à me suivre en dehors du paddock.

Je pris la direction d’une allée qui s’éloignait du Haras, tout en surveillant la belle ponette. Elle donnait de petits coups de lèvres dans mes mains pour réclamer de l’affection, alors je lui fis quelques caresses sur l’encolure. Il faisait froid en cet hiver, mais le temps était dégagé, et c’était assez agréable de marcher ainsi. Je relevai tout de même mon écharpe afin de couvrir mes oreilles si je voulais qu’elles ne congèlent pas d’ici la fin de notre petite marche. En tout cas, vu l’épaisseur des poils de la ponette, elle ne devait pas ressentir la petite brise froide qui soufflait entre les arbres.

Nous avançâmes ainsi d’un bon pas, et j’avais l’impression que la ponette appréciait bien cette petite sortie qui n’était ma fois pourtant pas bien passionnante, mais j’étais satisfaite de pouvoir lui faire plaisir. J’aimais les animaux, et j’avais toujours été du genre à essayer de les rendre heureux, en toute circonstance. Alors pouvoir le faire avec tous ces chevaux au haras, ça me comblait de bonheur. Après une vingtaine de minutes, je décidai de faire demi-tour et de rentrer au haras. Je commençai vraiment à avoir froid, et j’avais hâte de rentrer au chaud.

Le retour me parut plus long que l’aller, mais nous fûmes pourtant bien de retour au haras. Je rentrai alors la ponette Fjord dans son paddock et l’attachai de nouveau. Je lui fis de nouveau un petit pansage, vite fait, puis je retirai le licol. Je lui fis quelques caresses bien méritées, et lui donnai quelques friandises. J’hésitai à lui laisser son inscription sur les fesses, et je me dis que cela pourrait amuser les autres cavaliers, alors je ne lui retirai pas. Je lui fis ainsi une dernière caresse avant de m’éloigner pour aller ranger mes affaires dans la sellerie.

Après ma petite rencontre de la veille avec Corolle, j’avais envie de revenir la voir aujourd’hui. Je m’approchai alors de son paddock en l’appelant par son nom. Elle se redressa et s’approcha alors de la barrière que j’ouvris afin de la caresser. Je lui mis ensuite un licol, puis je l’attachai pour commencer son pansage. Je pris d’abord mon étrille, puis mon bouchon et enfin ma brosse douce afin de la rendre propre. Je fis également ses membres et sa tête avec le bouchon, puis je curai ses pieds et démêlai ses jolis crins bicolores.

Je lui mis ensuite des guêtres aux antérieurs, puis je lui mis un filet combiné avec un mors à olive, quelque chose d’assez simple, ça suffirait amplement pour notre petite sortie. Je mis finalement ma bombe et mes gants, puis je fis sortir la ponette de son paddock. Je la dirigeai tranquillement vers l’extérieur du haras, d’abord en main, puis, une fois arrivées sous l’allée boisée, je lui demandai de s’arrêter. Je fis quelques bonds à côté de la jument, puis je sautai sur son dos. Je me redressai doucement, puis nous pûmes continuer notre balade à cru.

Je laissai la jument marcher rênes longues, puisque de toute façon, je ne comptais pas faire une balade plus compliqué que simplement l’emmener marcher en forêt. Nous nous enfonçâmes tranquillement entre les arbres, à l’abris du vent. Après quelques minutes, une fois que nous étions vraiment au milieu des arbres, je sortis de ma poche un petit sachet de sablés. Je l’ouvris délicatement, puis amenai le premier à ma bouche. Effectivement, c’était l’heure du goûter, et j’avais faim. Je sortis de mon autre poche quelques friandises que je donnai à la jument.

Nous nous régalâmes ensemble un moment, puis une fois le paquet de sablés fini, je pris la direction du haras. Nous avions marché un bon moment ensemble, et même si la séance avait été loin d’être sportive, ça nous aviez fait du bien à toutes les deux. Quand nous arrivâmes près de son paddock, je mis finalement pied à terre, puis je fis rentrer la jument. Je lui retirai son filet, ainsi que ses guêtres, puis je lui fis de nouveau un petit pansage, et lui curai les pieds pour retirer les éventuels cailloux qui auraient pu s’y loger. Je fis avec quelques caresses puis lui donnai une friandise avant de repartir.