La journée avait très mal commencé, sa mère avait encore débarqué en furie pour lui faire comprendre que d'avoir de nouveau un cheval était immorale, complètement stupide après son accident et qu'elle devait plutôt ce concentrer sur autre chose.

Alors elle avait claqué la porte avec son chien pour prendre la voiture. Elle n'était pas aller au haras de Morphée, sa mère était bien capable d'y venir pour continuer sa tirade.

Alors elle avait déambulé dans l'ancienne ville, avant d'abandonner sa voiture dans un vieux parking pour aller ce détendre en ce baladant dans les champs.

Sirius, lui ce contentait de courir comme un taré dans les champs, pas perturbé pour un sous.

Elle finit par quitter la route déglinguée pour longer un sentier un peu boueux.

Bientôt les champs abandonné ce transformèrent en magnifique pâture, bien clôturé. Avec au centre une sorte de grande bâtisse.

Curieuse, Anna observa les chevaux évoluer dans leur pâture personnelle.

Aucun équidé n'était a deux sans pour autant être coupé du monde. Elle continua son investigation, en découvrant un immense portail en fer forgé.

De belles fleurs de lys entouraient le haut du portail. Elles aussi étaient en fer mais peinte en blanc comparait au portail qui était noir.

De grande haie était disposé de par et d'autre du chemin en cailloux blanc. Un magnifique endroit, dont elle n'avait jamais entendu parler.

A gauche de ce portail ce trouvait un panneau : Le haras de la seconde chance. La seconde chance?

Les visiteurs étaient autorisés, elle siffla Sirius qui fonça sur elle dans la seconde. Il ce plaça contre sa jambe et la suivit docilement.

Curieusement elle ce mit en marche sur le chemin. Quelques chevaux déambulaient dans les champs individuels.

Elle les observa tous, certain faisait peine a voir, d'autre semblait dangereux et agressif. Son cœur rata un battement.

Ce cheval, ce marwari. Elle le connaissait. Elle l'avait déjà vue. On ne pouvait pas oublier ce cheval a la robe époustouflante.

Il était sortit en concours une petite année avant de disparaître mystérieusement. Elle avait trouvé ce cheval très mauvais mais aussi triste.

Comme là, plus aucune étincelle dans les yeux. Plus aucune envie de vivre.

Voilà ce qui résumait l'étalon qu'elle avait devant les yeux. Son cœur ce serra un peu plus, il n'était pas le seul a être dans cette état ici.

Tous les chevaux faisaient peines a voir. Elle sursauta quand quelqu'un l'interpella.

Elle ce retourna pour voir un jeune homme brun ce diriger vers elle.

"Qui êtes vous?"

OK, sympas le gars. Un bonjour n'a jamais tué quelqu'un! Mais elle était une personne civilisé elle ce contenta de sourire avant de répondre calmement.

"Bonjour, je suis rentré par curiosité avant de m'arrête devant ce cheval"

Le brun sembla ce détendre et secoua la tête. Il finit par lui expliquer que ses anciens propriétaires lui voulait encore du mal.

Elle ce souvient de la fois ou le Quartz avait fait tombé une barre lors d'une reprise, il s'était fait battre a coup de cravache et éperon.

Elle avait trouvé ce comportement horrible et inhumain. Mais elle n'avait pas eu son mot a dire, après tous elle n'était qu'une gamine de dix sept ans.

Elle ce retourna vers l'étalon qui broutait tranquillement ne ce souciant de rien autour de lui. Ni de la personne qui venait de rentré pour lui mettre sa ration sûrement. Ni de l'autre cheval qui galopait a tous vas.

"Tu peux venir le voir puisque tu semble le connaître"

Tiens il semblait plus aimable d'un coup. Elle ce concentra de nouveau sur son interlocuteur en songeant que ça lui ferai du bien à elle et à l'étalon. Elle hocha doucement la tête, elle ne devait pas être loin du haras puisqu'elle avait prit la même direction en quittant sa maison.

En repensant à sa mère, son téléphone sonna d'une douce mélodie, elle le sortit de sa poche en s'excusant au près du jeune homme, dont elle connaissait toujours pas le prénom.

C'était sa mère, elle souffla de mécontentement avant de raccrocher brusquement en coupant le son de son téléphone pour ne plus être dérangé.

" Quand est-ce que je peux passer le voir et surtout qu'est-ce que je peux faire?"

Bah oui, fallait bien ce renseigner avant de faire quoi que ce soit. Son interlocuteur ne répondit pas de suite.

" Et bien le brosser, lui donner sa ration quand tu viens ce genre de chose. Lui montrait que tu es là pour lui et pas pour un autre. "

Donc elle pouvait venir n'importe quand et à l'heure qu'elle voulait. Tant lieux sa lui laisser un grand choix de visite, elle jeta un œil au marwari celui-ci était allé manger sa ration que le soigneur avait apporté.

Elle voulait rendre la joie de vivre à cet étalon, le voir galopait à travers les champs. Juste le voir vivre sa vie a fond, le sortir de là.

"Au faite comment tu t'appelle?"

Ah? Tient le jeune venait de ce réveiller. Elle secoua la tête en souriant légèrement.

" Je m'appelle Anna Death et toi?

Et oui, fallait lui rendre la pareil maintenant. Et puis elle était mine de rien un peu curieuse de savoir son prénom.

"Alexy, je dois filer j'ai encore beaucoup de taff avant de partir"

ok... elle haussa les épaules, et observa encore quelque minute l'étalon avant de faire demi tour tranquillement. Elle n'était absolument pas pressée de rentrer chez elle. Car sa harpie de mère devait surement l'attendre de pied fermé pour lui en mettre plein la gueule. Elle souffla dépité en ce disant qu'elle s'occupait de quatrième cheval.

Elle était faible, trop faible mais au moins c'était pour la bonne cause, c'est ce qu'il fallait ce dire. Avant de partir elle avait glissé sous le regard vide du Marwari un petit bonbon qui c'était égaré dans sa poche de sa veste. Elle voulait vraiment l'aider, remplir sa coquille vide. Même un cheval haineux serait bien mieux que ce néant sur patte.

La brune n'avait cessé de penser au magnifique marwari bloqué dans le refuge, sans aucune compagnie. Elle avait déjà quelque chevaux mais elle avait largement les moyens de le prendre ne charge.

Surtout maintenant qu'elle avait ses propres écuries pas très loin du haras. Alors après mure réflexion, une heure, elle c'était rendue au haras. Ou plutôt on l'y avait conduite.

Un poignet en vrac, n'aidait pas à la conduite. Une belle chute lors d'une puissance à cheval. Qu'elle stupide idée, elle s'en mordait encore les doigts. Elle pouvait plus rien faire !

Une chance, une amie avait eu la gentillesse de la déposer. Bon elle savait pas comment elle allait rentrer au domaine mais bon au moins elle pouvait aller rendre au refuge de la seconde chance.

Elle remercia chaleureusement sa meilleurs amie et quitta l'habitacle avec un seau de carotte, pomme et autres petites friandises. Elle passa les portes de l’association et ce dirigea vers le paddock du Marwari.

Elle salua Alexy de loin et entra dans le paddock de Quartz. L'étalon surprit, enfin peut être, il était si inexpressif. Elle ce posta non loin de l'abri et déposa un peu partout dans le parc, les friandises que contenait le seau.

Puis elle prit place contre l'abri, elle attendit patiemment un bouquin en main. Du coin de l’œil elle surveilla le Marwari s'approcher avec hésitation. Mais ses yeux ne refléter rien d'autre que le néant.

Elle soupira, puis le laissa manger les friandises qu'elle venait de laisser un peu partout. Elle s'en était gardé un peu pour faire venir l'étalon non loin d'elle.

Elle n'avait pas non plus l'intention de s'incruster dans sa bulle, non loin de là. Le voir de plus prêt sera déjà un bon début et même si, d'après les dires d'Alexy, il ce laissait faire sans broncher.

Anna voulait lui montrer qu'elle ne ferai rien qui pourrais le contraindre. Il viendrai à elle quand il serait prêt. Finalement l'étalon s'arrêta pas loin, là où l'une des friandises étaient le proche de la brune.

Elle n’esquissa aucun mouvement ce contentant purement de continuer son bouquin. Durant toute l'après-midi l'étalon resta à bonne distance, la tête basse.

Résigné, obligé de continué sa vie merdique sans avoir le choix. Vivre simplement sa vie sans faire attention à son entourage. Anna fut rejointe par Alexy qui devait avoir fini sa journée.

- Bah t'as fait quoi à ton bras.

Il désigna l'écharpe qui retenait son bras dans une positon de repos. Elle souffla de lassitude en lui lançant un regard désespéré.

- Une stupide compétition entre moi et un idiot sur patte.

Le jeune homme s’esclaffa et l'interrogea du regard, bien curieux de savoir le pourquoi du comment. Alors elle ce mit à lui raconter cette histoire qui au final tournait autours d'une simple place de parking.

- Et au final, le lendemain matin je l'ai surpris entrain de rentrer mes chevaux aux écuries. J'en croyais pas mes yeux !! Il a même piqué un box pour son cheval.

- Tout ça pour une place de parking.

Anna ne put retenir son rire fasse à l'absurdité de sa situation avec Adrien. Son rire, contagieux, elle entraîna Alexy dans sa crise de fou rire. Elle fini par ce relever avec l'aide du palefrenier.

La nuit commençait à s'installer et il fallait qu'elle trouve un moyen de rentrer chez elle. Mais avant elle déposa le reste des friandises dans la mangeoire du Marwari.

Sans ce soucier d'elle, l'étalon passa non loin d'elle pour aller chercher les morceaux de carotte et de pomme. Elle l'observa quelque minute avant de s'éloigner doucement.

Elle sortit en même temps qu'Alexy qui en grand gentleman ce proposa de la ramener. Elle ne put décliner cette proposition. Elle prit donc place dans la voiture grise et attendit qu'il démarre.

- Dit moi... il te reste de la place dans ton domaine?

Surprise par la question elle ce figea quelque seconde avant de ce reprendre:

- Oui assez pour quelque chevaux en plus pourquoi? Ohoh toi tu veux t'incruster !

Et effectivement, elle avait vue juste. Le brun voulait acheter un bel étalon qui n'avait pas une vie de rêve mais il cherchait un endroit où le loger. Anna avait de suite accepter.

Et c'est ainsi qu'Alexy rejoignit la troupe au domaine d'Eos avec son étalon noir.

Toujours avec un bras en moins, Anna ce dirigea vers l'entré du refuge. Elle salua Alexy comme d'habitude puis ce concentra sur le paddock du Marwari.

L'étalon mangeait son foin, sa tête en plein milieu. Elle sifflota pour prévenir sa présence mais ne reçus aucune réaction de la part de l'étalon.

Soit au moins elle avait prévenu, comme la veille Anna disposa un peu partout des friandises sans ce soucier de Quartz qui l'observait lasse. En tout elle avait posé au sol dix petite rondelle de carotte.

Elle s'assit contre l'abri et attendit patiemment que le marwari quitte son tas de foin. Attendit... une heure pour que Quartz décide de sortir sa tête de là. Il ce laissait peut être vivre mais en tout cas il semblait apprécier de trouver des carottes.

Elle souria en le voyant chercher, il avait mangé la dernière depuis quelque minute mais s'obstinait a chercher, preuve qu'il y avait bien quelque chose à l'intérieur de l'étalon.

De sa main valide, elle secoua le sachet de carotte. Captant ce doux son, le marwari le suivit jusqu'à s'arrêter pas loin d'elle. Anna ce releva doucement puis ce posa contre l'abri.

Elle piocha une carotte et la fit rouler jusqu'aux pattes de Quartz. Celui-ci baissa la tête et la mangea sans grande envie. Anna le regarda mâcher puis lui tendit une autre.

Cette fois ci elle la garda en main. Hésitant, Quartz fini par s'approcher d'elle mais s'arrêta assez loin mais pas trop pour pouvoir tendre l'encolure et attraper la carotte.

Anna souria et le félicita d'une voix qui ce voulait douce et encourageante. Mais l'étalon n'avait pas réagis à sa voix qui, fallait le dire, était un peu aigus. Elle soupira.

C'était à prévoir, l'étalon s'éloigna d'elle les oreilles en arrière. Pas dans le sens méchant mais lasse. Elle le suivit de loin ne voulant rentrer dans sa bulle, elle passa devant lui mais de loin et dépose une carotte de son bras valide.

L'étalon vînt la manger sans grande conviction du moins, moins que tout à l'heure. Elle eut un petit sourire triste et déposa son reste de carotte au sol, Alexy venait de s'accouder à paddock signant la fin de sa journée.

Elle sortit non sans un dernier regard vers le beau marwari puis quitta le refuge en compagnie du jeune homme.

Une semaine, puis deux puis un mois. Elle passai son temps avec Quartz, de toute façon elle pouvait pas faire grand chose avec son bras en moins.

C'était Adrien et Alexy qui s'occupait de faire travailler ses chevaux, c'était une épreuve pour elle de ne plus monter ou même faire autre chose que brosser.

Elle ce rendit pour la énième fois dans le paddock du bel étalon. Elle siffla pour attirer son attention. Chose qui fonctionna, l'étalon releva la tête quelque seconde avant de la baisser de nouveau.

Il replongea la tête dans le foin sans ce soucier d'elle. Comme à son habitude elle haussa les épaules et s'approcha de lui. Elle déposa sur le tas de foin un petit morceaux de pain.

Quartz l'avala sans demander son reste, puis sans savoir pourquoi elle tendit sa main vers l'étalon. Au creux de sa paume y résidait une moitié de pomme.

Le marwari hésita un peu avant de s'approcher. Il huma sa main avant de prendre la pomme. Avec toute la douceur du monde, Anna posa sa main sur le chanfrein de l'étalon.

Il eut un petit sursaut mais ne bougea pas, elle eut un petit sourire avant de retirer sa main. Elle lui redonna une friandise avant de s'éloigner pour s'asseoir contre l'abri.

Elle passa la mâtiné à observer les mouvements de l'étalon. Il avait toujours ce regard vide et errait souvent dans le grand paddock. De temps en temps elle ce relevait pour s'étirer ou parfois pour aller donner une carotte ou autre chose à l'étalon.

Puis elle quitta le paddock en laissant quelque friandise. Elle ne faisait rien de spécial, elle ne cherchait pas à le forcer ni rien. Elle ce contentait juste d'être là pour lui.

En douceur elle posa sa main pour la deuxième fois depuis longtemps sur le chanfrein de l'étalon.

Elle plongea ses yeux bleu dans les yeux de l'étalon. Des yeux pourtant si magnifique mais si vide. Sa main caressait toujours la tête de l'étalon, lentement, avec douceur.

Elle ce redressa sentant que quoi qu'elle fasse l'étalon ne réagirai pas. De sa main disponible elle la laissa parcourir l'encolure de l'étalon. Ses poils d'hiver rendait sa robe ultra douce.

Délicatement, elle passa sur le garrot. L'étalon trembla non pas par peur mais plus par gène. Elle continua de caresser l'étalon qui n'avait pas bougé depuis, aucune réaction au niveau des oreilles.

Elle revint vers la tête, sa main glisser sur la robe. Pas de pression, sa main passa sur les yeux de Quartz. Puis elle repartit vers son encolure, elle s'arrêta pour sortir de sa poche une friandise.

Elle la plaça dans sa paume et l'offrit à Quartz qui la mangea rapidement. Elle reprit  ses caresses tout en parlant a l'étalon.

Elle passa sa main sous le ventre de l'étalon avant de revenir délicatement vers sa tête. Elle changea de côté et fini par lui donner une friandise.

Elle n'irai pas plus loin, l'étalon n'avait soit pas réagit mais au moins il c'était laissé faire. Elle s'en alla en voyant son taxi arriver vers le paddock. C'était une bonne journée.

L'air frais me pris les narines, j'inspirai profondément cet air pur et revigorant. Mes paupières ce fermèrent doucement, je m'étirai telle un chat avant de me lever tranquillement.

Une autre odeur vînt s'ajouter, celle des tartines grillé. Telle un estomac sur patte, mon ventre gargouilla bruyamment. Un long soupir s'échappa de mes lèvres.

Contraint de me lever pour satisfaire l'appétit de mon ventre, je reposais la couette avant de faire basculer mon corps sur le bord du lit. De ma seule main libre je tentais de me rendre un peu plus présentable avant de finalement abandonner.

Les yeux mis clos, j'attrapais ma couverture polaire ultra douce et m'enroulais dedans. Et c'est telle une larve que je descendit les marches, suivant la bonne odeur comme un petit chien je fini par me retrouver dans la cuisine.

- A tiens voilà l'ours.

Mes yeux ce posèrent sur le jeune homme pour le mitrailler, puis d'une façon tellement puéril, je lui tirai la langue avant de prendre place difficilement sur une des chaises de libres.

Les joues gonflées, je m'assis en face du deuxième brun qui ne devait pas être totalement réveillé. Depuis sa superbe belle chute et l'arrivé de Génésis, l'étalon d'Alexy, les deux garçons avaient finit par squatter à long terme la grande villa.

Pas que sa me dérangeais , loin de là. Il y avait suffisamment de chambre libre pour eux mais de temps en temps avoir un peu d'intimité n'était pas plus mal. Et puis il fallait dire que même si je m'entendais un peu avec la chose derrière moi, ce n'étais pas non plus ouf.

De ma main valide, j'attrapais une tartine encore bien chaude puis commençais à la tartiner de beurre. Une longue épreuve et difficile si vous voulez tout savoir.

Avoir un plâtre jusqu'au bout de doigt n'étais pas vraiment pratique pour certaine petite chose. Comme manger, j'étais comme une petite gamine qui ne savait pas ce servir d'un couteau.

Une chose qu'Alexy avait eu pitié de moi et me couper le tout. Un vrai papa poule comme dirai l'autre machin. Autre machin qui m'avait menacé de me faire que de la soupe.

De la soupe... Pendant deux mois voir plus suivant la rééducation que j'aurai à faire. Méchant pas beau vas.

- Tu commence à qu'elle heure?

- A dix heure. Je dois t'emmener c'est-ça?

Je hochais la tête, toute souriante je me levais en mangeant ma tartine. Sous le regard bien noir d'Adrien. Oops je venais d'énerver la femme de ménage, je quittai la cuisine en courant.

Montant les marches deux part deux, je m'enfermais dans ma chambre en finissant mon petit déjeuné. Je jetais un regard sur l'horloge qui m'indiqua qu'il ne me restait plus beaucoup de temps.

Prise d'un élan d'énergie, je sauté sur mon armoire pour m'habiller en quatrième vitesse. Plutôt en deuxième.Je fini par dévaler les escaliers, j'enfilai mes bottes et mon manteau puis me posté devant la porte d'entrée.  

Prenant mon mal en patiente, je sortie de ma maison en compagnie de Sirius pour le laisser s'amuser dehors. Le chien avait maintenant un domaine entier pour s'amuser.

Un éclair de lucidité me traversa l'esprit, je couru jusque dans la sellerie pour en sortir un seau contenant des carottes et des brosses. J'espérais secrètement que l'étalon ce laisserai brosser.

Je put rejoindre tranquillement le brun qui m'attendais dans la voiture. Il démarra puis quitta le domaine direction le refuge, là ou il travaillait en tant que palefrenier.

Une fois sur place, je le remerciai chaleureusement avant de me séparer de lui pour continuer mon chemin vers le paddock du magnifique Marwari. Comme par habitude je sifflotais pour lui signifier ma présence.

Le magnifique étalon à la robe si particulière releva la tête et s'approcha sans grande conviction. Je passai entre les fils électriques puis attendit que le pie s'approche un peu plus de moi.

Il finit par ce stopper non loin, je plongeai mes yeux dans les siens vide d'émotion. Je posai au sol le seau pour prendre une carotte et la lui tendit, Quartz tendit son encolure et choppa la friandise.

Je me rapprochait de lui et posa ma main sur son chanfrein pour le lui caressait en douceur. Je continuai de le caresser tranquillement en lui parlant de tout et de rien.

L'étalon ce laissa faire, je tentai depuis plusieurs semaine de trouver le point faible de l'étalon pour le faire réagir mais pour l'instant rien. Je ne désespérais pas et revînt vers le seau pour attraper le bouchon.

L'étalon recula légèrement mais je lui montrai rapidement qu'il ne s'agissait que d'une simple brosse et non un instrument de torture. Je le laissai observai et sentir la brosse.

Après quelque minute, je pus commencer à poser la brosse sur la robe de l'étalon qui avait bien besoin d'un bon coup de brosse. Avec beaucoup de délicatesse je commençais par faire de long et lent mouvement de haut en bas.

Hormis un léger sursaut l'étalon ce laissa faire, dès le premier coup de brosse, je lui offrit une carotte en récompense. c'est bien la seule chose qui le faisait réagir.

Je continuais de passer la brosse sur sa belle robe qui me faisait rêver. De l'encolure je passais au dos puis en dessous le ventre et ensuite aux pattes. Endroit dont je me méfiai, on ne sait jamais ce qui peut m'arriver. Mais finalement ça ce passa très bien.

La mâtiné ce passa tranquillement, je ne lui avait rien passer d'autre sur le corps que le bouchon. Je verrai bien plus tard pour le reste, je m'assis comme à mon habitude, c'est à dire contre l'abri puis attendit en observant l'étalon.

Ce fut la main d'Alexy devant mes yeux qui me sortit de mes pensées. Je lui souriais puis tendit ma main avec un regard innocent. Je l'entendis pousser un soupir avant de m'aider à me relever.

Ma journée avec lui était terminer et celle du brun aussi. Et puis de toute façon je n'avais rien à manger pour le midi. Je quittai donc le refuge en compagnie du palefrenier direction la maison où j’espérais que l'autre avait fait à manger.  

Comme chaque matin depuis que je pouvais plus conduire, c'était Alexy qui me servait de taxi. Mais pas aujourd'hui ça avait été l'autre qui m'avais déposé au refuge de la seconde chance.

Je le remerciai puis quitte la voiture pour filer vers le paddock de Quartz. Celui-ci broutait à quelque mètres de l'entrée de son paddock, je l'appelai avec douceur.

L'étalon s'approcha de moi et je tendis la main à travers la barrière. Le marwari huma sa main dans l'espoir d'y trouver un truc à manger. Il avait pas mal changé depuis leur toute première rencontre il y a trois mois de cela.

Pour une fois je prit la porte, flemme de passer entre les fils. L'étalon me suivit jusqu'à l'abri, il n'y avait peut être pas de petite étincelle dans ses yeux mais au moins il me suivait.

Je lui offrit une petite friandise que j'avais caché dans une de mes poches. Je me mis à le caresser un peu partout.

C'était devenu un petit rituel entre nous, je pris le bouchon pour décrasser sa belle robe. L'étalon ce secoua l'encolure avant de baisser la tête et de souffler.

Je continuais de le brosser tranquillement tout en continuant de lui raconter n'importe quoi. Je reposai la brosse non loin de l'abri puis je pris l'étrille, l'étalon s'habituait à chacune des brosses.


Après l'étrille, je pris le peigne. Mais avant de commencer, je lui présentais avec une friandise pour lui montrer que l'objet ne lui ferai aucun mal. Puis je commençais d'abord par lui prendre le toupet.

Il ce contenta de baisser la tête, je pus donc lui brosser le plus doucement possible ses crins bien emmêlés. J'ai passais l'heure a tout faire, du moins seulement la crinière. Je verrai plus tard pour la queue.

Je félicité l'étalon en lui flattant l'encolure puis en lui donnant un morceau de carotte. Je décidé de le laisser sur cette bonne note, demain sera un autre jours.

Il ne servait à rien de ce presser surtout pas avec un animal. Et sa je le savais parfaitement. Depuis plusieurs jours je commençai à toucher les pattes de Quartz.

Et aujourd'hui je voulais aller un petit peu plus loin. Après avoir remercie mon chauffeur je pris la route vers son paddock.

Cette fois-ci je ne sifflais pas, l'étalon m'ayant entendu arrivé. Il vînt de suite ce mettre à l'entré. Chose qu'il n'aurait pas fait y a trois mois en arrière, je passai la porte et lui offrit une petite caresse.

Pour une fois, je me plaçais assez loin de l'abri. Je déposé au sol mon sac et entrepris de brosser l'étalon comme à chacune de mes visites.

Il devait ce rouler dans la boue tout les jours car à chaque fois il était sale comme pas possible. Sa crasse disparue petit à petit, je passai ensuite à sa crinière.

Une fois celle-ci bien propre, je pus me tourner vers sa queue que je n'avais pas fait hier. Je plaçais ma main sur le dos de l'étalon puis me dirigeai vers son arrière main.

Tout en lui parlant, je pris un bout de crins puis passé la brosse. L'étalon s'ébroua et ce mit à avancer. Je me stopper pour me placer devant lui, une main sur son chanfrein.

Une fois que l'étalon avait stopper sa marche, je repris mon peignage. Je souriais pendant que Quartz mangeait le peu d'herbe qu'il lui restait. L'heure passa tranquillement et malgré mon bras encore et toujours dans le plâtre je pus lui prendre en douceur l'antérieur droite.

Quartz à été exemplaire, et je lui offrit une grosse caresse ainsi qu'une friandise. Malheureusement avec mon autre bras je ne pus prendre l'antérieur gauche.

Mais lui prit deux-trois fois la droit pour l'habituer à être manipulé au niveau des pieds. Midi sonna et j'entendis quelqu'un crier mon prénom, ma tête ce tourna lentement pour apercevoir Alexy.

Je criai un puissant "J'arrive" puis déposait un petit bisous sur le chanfrein de Quartz avant de quitter le refuge direction ma cuisine car je mourrai de faim.

C'était un très grand jour aujourd'hui. Enfin c'était pas si important pour la plus part de son entourage mais aujourd'hui j'allais mettre ou du moins présenter un licol à Quartz.

Je prit le temps de le brosser de long en large, de lui parler. Faire la causette à un cheval est très bon pour le moral ! Du moins c'est ce qu'on me disais.

Sa robe redevint de la bonne couleur, ses crins remplit de boue devinrent plus soyeux. Je lui prit ensuite son antérieurs droit puis le postérieurs pour lui curer les sabots.

Je fini par ranger le tout pour ensuite sortir un beau licol plat noir. Le seul qui pourrait lui convenir pour l'instant.

Je lui présentait doucement avec une friandise. Si au début l'étalon était parfaitement calme, il ce recula brusquement en touchant le licol. Une étincelle de peur figé dans le regard.

Mais je continuai de lui montrer l'objet et lui montrait que je ne lui ferai pas de mal. Pourtant l'étalon reculait toujours plus, je du me résoudre à me stopper et a m'accroupir.  

Quartz ce stoppa les oreilles bougeant dans tous les sens, tandis que j'attendais patiemment au sol. Mais j'attendis tellement longtemps que je dus m'asseoir.

Mon pauvre petit dos souffrait le martyr. Je poussai un long soupir de bien être, mon dieu ça faisait du bien. Elle plongea son regard dans celui du marwari, l'étalon tremblait de tout son corps.

J'y étais peut être aller un peu trop vite. Je soupirai et entoura mes genoux de mes bras pour y plonger la tête. Je perdis toute notion du temps, ce fut le souffle de Quartz qui me fit sursauter.

Je relevais le regard vers lui et tendit ma main. Il y posa son museau et je pus le caresser. Il ce laissa faire, avec toute la douceur du monde je repris en main le licol.

Je le sentis tressaillir brusquement et reculer légèrement. Mais je continuai de lui caresser le chanfrein et de lui parlais. Il ce calma petit à petit  et je pus lui représentée le licol.

Il le renifla longuement, je me relevais tranquillement. Une fois debout j'entrepris de simplement poser le licol sur son encolure. Sans pression, juste effleuré sa robe.

Je lui passai l'objet un peu partout prenant mon temps et surtout son temps pour l'habituer a l'objet. Une fois que je sus que l'étalon n'avait plus peur du licol, je décidé de le laisser sur ça.

J'étais enfin libre !!!! plus de plâtre !! Rien... enfin juste une attelle pendant un petit mois et enfin je pourrai remonter à cheval.

J'avais vraiment hâte, j'en pouvais plus de rester à terre. Après le travaille à pied était bien mais avec une main c'était franchement pas très pratique. Loin de là.

Même pour la vie de tout les jours ! M'enfin cette situation aller bientôt ce terminer en attendant aujourd'hui c'était à Quartz que j'allais donner de mon temps.

L'étalon me rejoint à l'entrée comme à son habitude. Et comme par habitude je pris mon temps le caresser et lui offrir quelque bonne friandise. Je m'avançais un peu plus dans le paddock pour m'éloigner de la barrière.

Je pris dans mon sac de quoi le brosser un petit peu, La brosse dure en main je m'activai autour de lui. Les plaques de boue tombèrent petit à petit au sol, une fois le flanc droit bien propre je fis de même avec le gauche.

Ce fut ensuite le tour de la brosse douce, puis du cure-pied pour le côté droit, je n'arrivai toujours pas à tenir avec ma main blessé. J'arrivais un peu a curer l'antérieur et le postérieur droit mais c'était pas ouf non plus.

Mais tant qu'il était manipulé au nivaux des pieds, sa me convenait parfaitement. Je lui offrit une petite carotte et continuais de le papouiller avant de prendre le licol. A force de patiente, l'étalon pouvait maintenant être touché un peu partout avec. Je recommençais donc cette exercice.

Je me plaçais ensuite dos à lui et contre son antérieur gauche et avec toute la délicatesse du monde, je pris en main la muserole du licol et le présentais à l'étalon.

Celui-ci ne bougeai que ses oreilles, déjà un bon début. Doucement je remontais le licol sur son museau puis redescendait calmement. Je le félicité chaleureusement puis refis la même chose.

Petit à petit j'augmentais la hauteur du licol pour finir par le mettre entièrement avec une bonne demi-heure d'exercice. Mais je ne l'attachait pas de suite, je le retirai puis le remis.

Une fois de nouveau en place je pus commencer à lui serrer doucement. Quartz ce laissa faire et fermai de temps en temps les yeux. Je lui offrit pour la je ne sais combientième fois une friandise avant de boucler le licol.

Plus habitué au poids du licol, il secoua vivement la tête dans l'espoir de le faire partir. J'aurai pus le rassurer mais au contraire faire ça lui aurait fait comprendre que le licol était mauvais.

J'attendis donc qu'il arrête de ce secouer pour le félicité chaleureusement en lui flattant l'encolure et en lui offrant une friandise. J'avais plus de carotte en réserve. Il m'avait tout taxé.

Je lui retirais le licol et le posais au sol. Je passai la dernière heure avec à le papouiller et à le choyer.